Pas de sentiments. Jamais. Pas de père, où plutôt des hommes à foison qui passe par le lit d’une demi-mère. Business bien huilé d’une femme qui en dehors de sa personne n’a l’air d’aimer qu’une seul chose : l’argent. Vague souvenir d’un homme qui à partager sa vie, vague souvenir d’un homme qui t’as fait respirer. Seul reconnaissance qu’auras ton géniteur de ta part. Tels père, tels fils. Tu n’es rien comme ton père. Tu es meilleur. Construit à partir de rien si ce n’est que tu as toujours été plus malin que les autres. Te fondre dans la masse, agir dans l’ombre et laisser un petit parfum doux et pimenté dans ton sillage. On n’est jamais trop sûr de soi. Si tu t’es mis en tête d‘obtenir quelques chose c’est simple tu l’obtiendras. Costume ajusté au millimètre près, démarche assuré, visage impassible. Tu te diriges vers ta cible, jolie perles, jolie diamant, pièce unique, elles le sont toutes pour toi. Ce n’est pas moral vous me direz, la moral toi, tu t’en fou. Tu veux, tu prends, c’est aussi simple que ça. Aucune règle si ce n’est les tiennes. Puis les Penhallow et la moral ça fait deux, chacun à sa manière à du sang pourrie dans les veines. C’est génétique voilà tout. L’avantage d’avoir une multitudes de pseudo beau-père, c’est que ta mère sais bien les choisir. L’argent, le seul maître mot. Quand on a de l’argent on a le monde à nos pieds et ça, tu l’as vite compris. Rien de bien méchant au début, une envie, un plaisir à croire que tu as toujours eu des prédispositions au mensonge. Depuis tes 8 ans, t’adapter constamment est devenue ta façon d’être. De l’enfant rebelle, au premiers de la classe jusqu’au mec populaire… Les années sont passé et jamais elles ne se sont ressemblé. Toujours un nouveau coup, toujours une nouvelle idée dernière la tête. A 3 ans tu commencer les sport de combat, à 6 tu lisais le dictionnaire comme livre de chevet, à 8 tu compris comment obtenir tout ce que tu désirais sans jamais te faire prendre. Passer entre les mailles du filet est devenue un talent, un don. A 10 ans tu parlais déjà trois langues, merci aux maries numéros 2 et 3, une vraie source d’inspiration. A 12 ans tu imitais à la perfection la signature de ta mère et les tours de passe-passe commençaient à n’avoir aucun secret pour toi. A 15 ans tu as pris ton sac à dos, laisser ta mère, tes frères et sœurs et t’es lancé dans un voyage d’instruction. Du petit vol à l’étalage à la falsification de donnée pour prétendument rentré à Stanford. Tu t’es formé à la dure comme on dit. Puis un soir, tu es tombé sur Le Serpent, pas sont vraie nom, en vraie tu ne l’as jamais connue. Il disait connaître ton père, une honte pour le business. Une claque dans la gueule pour un môme normal, toi tu t’en es foutue. Tu n’as pas de père. Surement ce qui à jouer en ta faveur ce jour-là. Tu as vite compris que c’était chacun pour sa gueule, la famille que tu avais laissé derrière toi avait toujours une place dans ton cœur mais, il n’y avait aucune place pour faire dans la dentelle et les sentiments. Le Serpent t'as forgé, construit, appris…. Puis il s’est fait buté quelques jours après tes 21 ans. Premiers gros coup, le casse du siècle que l’on dit. Houdini versus le Parrain. Monaco, soirée mondaine et des milliers d’euros détournés, jamais retrouvé.  Une prestation qui t’as valu le surnom du Magicien. Technique unique, arnaqueurs en herbe, respect gagné. Tu ne t’apitoyas pas longtemps de la perte de ton mentor. Retour en Angleterre, pour la rencontre du mari Numéro cinq, suivie peu après du 6. Retour aux sources, avec une carrière toute tracé, des arnaques par-ci par-là, des grosses des petites…  Tout le monde y trouvent son compte aujourd’hui, surtout toi. Tout est bon pour en apprendre plus. Tout est bon pour retourner ta veste, embobiner les plus offrants, te remplir les poches. On dit qu’a visé toujours plus haut on finit par se brisé les ailes, que le karma y mets toujours son grain de sel. Tu trouves toujours le moyen de te faire oublier. Pourtant, au point où tu en es, tu devrais depuis longtemps te trouver sur les fichiers Interpol, chasser par le FBI et les polices du monde entier… Mais, tu n’es que du vent, une légende urbaine. Arsène Lupin des temps moderne. Tu es conscients d’être un petit con, de vouloir profiter de tout et tout le monde et de t’en foutre du mal que tu peux faire autour de toi. Chacun ces emmerdes après-tout. L’erreur que beaucoup font souvent, c’est de croire que ce que tu fais c’est facile. Jouer en permanence la comédie, être alertes de tout, s’inventer une autre vie, tenir le rôle sans lâcher des yeux l’objectif. Jusqu’à la dernière minute rien n’est joué. Faut pas croire, la vie n’est pas un long fleuve tranquille, tu ne surf pas sur la vague de l’arnaque en le cirant sur tous les toits. Tu apprivoises chaque instant, tu analyses chaque minute, chaque seconde, pour tout tourner à ton avantages. Jamais tu n’as baissé ta garde, jamais… Mais ne faut-il pas jamais dire jamais ?! Une petite poussière, un petit grain de sel et tout peux capoter.